Essaouira-Mogador

Essaouira, chef lieu de province, fut dessiné en 1760 par l'architecte francais  Théodore Cornut, alors prisonnier du Sultan Mohamed ben Abdallah. Utilisant les anciens remparts portugais, il a aménage au-dessus du port une medina aux rues rectilignes, certains bordées d'arcades.

Essaouira

Essaouira, comme un sourire dans un murmure. Essaouira la belle qui dresse ses tours de contes de fées face à l’Atlantique.

Essaouira la presque insulaire, repliée sur ce bout de terre giflée par les vents. Essaouira la traditionnelle, qui cache derrière sa double muraille de remparts roses des femmes enveloppés dans d’épais haiks de laine blanche ou marron, les mettant ainsi toutes à égalité, gommant le disgrâce de l’une et autorisant l’autre à se rendre incognito à un rendez-vous. Souira l’habile, la séduisante, l’ensorceleuse, diront ceux qu’elle a attirés à elle, intellectuels, artistes et même hippies, comme un certain Jimi Hendrix, qui vécut là quelques années, trouvent inspiration dans la culture mélangée de cette ville mosquée.

Essaouira

Essaouira l’arabe ou Mogador l’Européenne ? Cela fait si longtemps que, dans les récits historiques et la mémoire des gens, les deux noms se confondent… au XVI ème siècle, les Portugais bâtirent ici un « castel real », une forteresse qu’ils baptisèrent Amogdoul (bientôt déformé en Mogador), du nom d’un saint enterré non loin de là. En 1764, lorsque la ville moderne sortit de terre, par la volonté du sultan alaouite Sidi Mohamed Ben Abdellah, soucieux de mater la frondeuse Agadir.

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